
Chaque 13 octobre, le monde célèbre la Journée internationale pour la réduction des catastrophes naturelles, une date instaurée par les Nations unies pour rappeler l’importance de la prévention et de la préparation. Cette journée vise à encourager les pays à renforcer leur résilience face aux phénomènes naturels qui menacent la vie et les moyens de subsistance des populations. C’est aussi un moment pour souligner que la lutte contre les catastrophes ne se limite pas à la gestion des urgences, mais qu’elle commence bien avant, dans l’éducation, la planification et la solidarité.
En Haïti, cette journée prend une signification toute particulière. Le pays, situé dans une zone sismique et tropicale, fait face régulièrement à des tremblements de terre, des ouragans, des inondations et des glissements de terrain. Ces événements fragilisent encore davantage une population déjà éprouvée par des conditions économiques précaires. Chaque catastrophe laisse derrière elle des traces profondes — pertes humaines, destructions massives, déplacements de familles entières — et rappelle la nécessité d’une meilleure préparation collective.
Depuis plusieurs années, des efforts sont déployés pour réduire les risques à travers la sensibilisation, la formation et la mise en place de plans communautaires de prévention. Des comités locaux sont créés pour alerter la population en cas de danger imminent, tandis que des campagnes éducatives encouragent les familles à adopter des gestes simples pouvant sauver des vies. Malgré ces initiatives, le manque de moyens, l’insécurité et la faiblesse des infrastructures rendent ces actions souvent insuffisantes pour répondre à l’ampleur des menaces.
En ce 13 octobre, l’appel à la vigilance et à la responsabilité citoyenne doit être renouvelé. La réduction des catastrophes naturelles n’est pas seulement l’affaire de l’État ou des organisations internationales, c’est aussi une question d’engagement collectif. Chacun peut contribuer en se formant, en partageant les bonnes pratiques et en participant activement aux efforts de prévention dans sa communauté. Face à un avenir où les risques climatiques s’intensifient, la meilleure défense d’Haïti reste sa capacité à se préparer, à s’unir et à agir avant qu’il ne soit trop tard.